MALIYO et KALUYA Ces Start up Nigerianes de Jeux Video en Ligne qui Bousculent Les Géants
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MALIYO et KALUYA Ces Start up Nigerianes de Jeux Video en Ligne qui Bousculent Les Géants
MALIYO et KALUYA Ces Start up Nigerianes de Jeux Video en Ligne qui Bousculent Les Géants
Après 10 ans passés au Royaume-Uni, où il a dirigé une société de recrutement, ce trentenaire nigérian a décidé de rentrer à Lagos pour lancer MALIYO, une société de jeux vidéo en ligne. Ce jeune entrepreneur forme une équipe avec d’autres jeunes qui partagent son rêve et sa passion. Ces entrepreneurs nigérians décident de s'attaquer au gigantesque marché africain, quasi vierge dans ce domaine. Pour le succès de ces jeux ils vont s'inspirer au maximum de leur quotidien à Lagos, mégapole Africaine de 20 millions d'habitants, pour créer des jeux qui parlent aux Africains.
Le nigeria compte à lui seul plus de 200 millions d’habitants donc un marché potentiel. Hugo Obi est l'inventeur du jeu "Mosquito smasher" ("Tueur de moustiques"), une sorte de version nigériane de "Angry birds". Le principe est simple: il s'agit d'écraser le maximum d'insectes , d'autant plus casse-pied qu'ils sont potentiellement vecteurs de malaria , avec son pouce.
Cette Start up pour son installation, s'est vu obliger d'investir dans d'importants générateurs électriques et partage un espace de travail avec huit autres entreprises à Yaba, un faubourg de Lagos pour minimiser son coût de fonctionnement. signalons que le Nigeria fait partie des pays où les coupures d'électricité sont monnaie courante.
MALIYO, emploie cinq personnes, et propose 10 jeux gratuits en ligne à environs 20.000 utilisateurs répartis au Nigeria, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. il se prépare à lancer des versions pour smartphones de ses jeux les plus populaires. Le jeu-phare de la start-up est "Okada ride", dans lequel un conducteur d’okada (taxi-moto) doit slalomer entre les vendeurs à la sauvette, les barrages et les policiers dans les embouteillages monstres de Lagos
Le marché pour la diffusion de ces jeux video en ligne existe au Nigeria.Avec Un taux d'utilisateurs en constante croissance sur le téléphone et l'internet.
11 millions d'utilisateurs en 2008 (internet)
46 millions d'utilisateurs en 2011 (internet)
100 millions d'utilisateurs en 2012 ( téléphones portables)
Lancé à peu près au même moment que MALIYO, l’autre entreprise KULUYA a créé 70 jeux en un an et demi, dont sept pour Smartphones avec comme objectif atteindre le million d'utilisateurs sur téléphone d'ici fin juin. Ses adeptes vont bien au-delà des frontières du Nigeria. "Nous avons beaucoup de téléchargements depuis le Ghana, le Kenya, l'Afrique du Sud", explique Lakunle Ogungbamila, qui dirige KULUYA. "Un de nos jeux a été beaucoup téléchargé en Ethiopie, je ne sais pas trop pourquoi: il s'appelle « Ma Hauchi » et met en scène un chasseur qui tire sur des vautours. Un jeu très simple", explique-t-il. - Massaïs et zoulous - Le côté innovant des scénarii proposés a même séduit des joueurs en Chine, en Inde, en Thaïlande et à Taïwan. KULUYA, qui a démarré avec 250.000 dollars, vaut 2 millions de dollars et emploie une dizaine de salariés. Alignée derrière de grands écrans d'Apple et armée de tablettes géantes, dans un loft d'Anthony, à Lagos, l'équipe créative, 100% nigériane, trouve lui aussi l'inspiration dans son quotidien... et surfe sur Google pour s'informer sur les autres pays d'Afrique. Car si on trouve des jeux typiquement nigérians dans le catalogue de KULUYA, on trouve aussi des clins d'œil à la culture kényane, par exemple, avec le jeu "Massaï" ou celui qui met en scène des "Matatus", les minibus qui circulent dans les rues de Nairobi. L'Afrique du Sud n'est pas oubliée, avec le jeu "Zulu". Pour l'instant, KULUYA, qui a fait appel à des investisseurs, et gagne un peu d'argent grâce à la publicité. MALIYO, quant à elle, se finance en créant des jeux pour des entreprises.
La prochaine étape, pour KULUYA: instaurer le paiement par SMS en proposant des versions payantes, plus élaborées, de ses jeux à ses utilisateurs. L'étape est délicate, dans un pays un temps renommé dans le monde entier pour ses fameux "419", ces arnaques bancaires sophistiquées via internet. Mais l'espoir est permis , avec ces genies createurs qui relevent haut le drapeau nigerian et partant font la fierté du continent. Nous esperons aussi que les structures financieres pourront accompagner ces entrepreneurs .
http://lentrepreneuriat.net/business-newsmaliyo-et-kaluya-ces-start-nigerianes-de-jeux-video-en-ligne-qui-bousculent-les-g-ants
Après 10 ans passés au Royaume-Uni, où il a dirigé une société de recrutement, ce trentenaire nigérian a décidé de rentrer à Lagos pour lancer MALIYO, une société de jeux vidéo en ligne. Ce jeune entrepreneur forme une équipe avec d’autres jeunes qui partagent son rêve et sa passion. Ces entrepreneurs nigérians décident de s'attaquer au gigantesque marché africain, quasi vierge dans ce domaine. Pour le succès de ces jeux ils vont s'inspirer au maximum de leur quotidien à Lagos, mégapole Africaine de 20 millions d'habitants, pour créer des jeux qui parlent aux Africains.
Le nigeria compte à lui seul plus de 200 millions d’habitants donc un marché potentiel. Hugo Obi est l'inventeur du jeu "Mosquito smasher" ("Tueur de moustiques"), une sorte de version nigériane de "Angry birds". Le principe est simple: il s'agit d'écraser le maximum d'insectes , d'autant plus casse-pied qu'ils sont potentiellement vecteurs de malaria , avec son pouce.
Cette Start up pour son installation, s'est vu obliger d'investir dans d'importants générateurs électriques et partage un espace de travail avec huit autres entreprises à Yaba, un faubourg de Lagos pour minimiser son coût de fonctionnement. signalons que le Nigeria fait partie des pays où les coupures d'électricité sont monnaie courante.
MALIYO, emploie cinq personnes, et propose 10 jeux gratuits en ligne à environs 20.000 utilisateurs répartis au Nigeria, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. il se prépare à lancer des versions pour smartphones de ses jeux les plus populaires. Le jeu-phare de la start-up est "Okada ride", dans lequel un conducteur d’okada (taxi-moto) doit slalomer entre les vendeurs à la sauvette, les barrages et les policiers dans les embouteillages monstres de Lagos
Le marché pour la diffusion de ces jeux video en ligne existe au Nigeria.Avec Un taux d'utilisateurs en constante croissance sur le téléphone et l'internet.
11 millions d'utilisateurs en 2008 (internet)
46 millions d'utilisateurs en 2011 (internet)
100 millions d'utilisateurs en 2012 ( téléphones portables)
Lancé à peu près au même moment que MALIYO, l’autre entreprise KULUYA a créé 70 jeux en un an et demi, dont sept pour Smartphones avec comme objectif atteindre le million d'utilisateurs sur téléphone d'ici fin juin. Ses adeptes vont bien au-delà des frontières du Nigeria. "Nous avons beaucoup de téléchargements depuis le Ghana, le Kenya, l'Afrique du Sud", explique Lakunle Ogungbamila, qui dirige KULUYA. "Un de nos jeux a été beaucoup téléchargé en Ethiopie, je ne sais pas trop pourquoi: il s'appelle « Ma Hauchi » et met en scène un chasseur qui tire sur des vautours. Un jeu très simple", explique-t-il. - Massaïs et zoulous - Le côté innovant des scénarii proposés a même séduit des joueurs en Chine, en Inde, en Thaïlande et à Taïwan. KULUYA, qui a démarré avec 250.000 dollars, vaut 2 millions de dollars et emploie une dizaine de salariés. Alignée derrière de grands écrans d'Apple et armée de tablettes géantes, dans un loft d'Anthony, à Lagos, l'équipe créative, 100% nigériane, trouve lui aussi l'inspiration dans son quotidien... et surfe sur Google pour s'informer sur les autres pays d'Afrique. Car si on trouve des jeux typiquement nigérians dans le catalogue de KULUYA, on trouve aussi des clins d'œil à la culture kényane, par exemple, avec le jeu "Massaï" ou celui qui met en scène des "Matatus", les minibus qui circulent dans les rues de Nairobi. L'Afrique du Sud n'est pas oubliée, avec le jeu "Zulu". Pour l'instant, KULUYA, qui a fait appel à des investisseurs, et gagne un peu d'argent grâce à la publicité. MALIYO, quant à elle, se finance en créant des jeux pour des entreprises.
La prochaine étape, pour KULUYA: instaurer le paiement par SMS en proposant des versions payantes, plus élaborées, de ses jeux à ses utilisateurs. L'étape est délicate, dans un pays un temps renommé dans le monde entier pour ses fameux "419", ces arnaques bancaires sophistiquées via internet. Mais l'espoir est permis , avec ces genies createurs qui relevent haut le drapeau nigerian et partant font la fierté du continent. Nous esperons aussi que les structures financieres pourront accompagner ces entrepreneurs .
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Mathilde- Messages : 772
Date d'inscription : 20/01/2014
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